En 2008, une douleur persistante dans mon majeur droit devint source d’ennuis, et ne pouvant jouer comme auparavant ma main trouvant mille subterfuges se contorsionna pour toujours actionner les touches du piano ; mais d’une manière étrange. Rapidement, mon coude se fit musicien, puis le bras, l’épaule, tous voulurent s’exprimer. Mon membre supérieur gauche jaloux de cette liberté imita bientôt son homologue - peu à peu mes jambes, mon thorax, mon bassin entrèrent dans la danse et cette manière d’aborder le piano fut une nécessité.
Le mouvement prit une place centrale. Depuis lors, les projets que je développe mettent en relation le son et le corps tout entier.