Effacer les codes, partir du silence et du vide me permet d’explorer librement ma relation physique au piano. Cette relation s’intensifie au fil des séquences, l’espace entier est utilisé pour donner forme et matière à la musique, mais aussi à l’absence de musique.
Les limites du corps et de l’instrument sont repoussées. L’écriture musicale est alliée à l’écriture chorégraphique pour raconter cette relation : les premiers effleurements, le premier toucher et le premier dialogue, la fusion musicale et physique des corps, et enfin leur rupture.